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Antalaha me voilà

Antalaha me voilà
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Antalaha me voilà
7 mars 2012

De retour d’un week-end à Andapa… Au Nord

De retour d’un week-end à Andapa… Au Nord d’Antalaha. Les paysages étaient justes magnifiques. De grandes montagnes verdoyantes, des rizières à perte de vue, et un fleuve qui zigzague au milieu de tout ça. Du grand bonheur. Mais un week-end est vite passé, et finalement on n’a pas tellement profité du décor (un peu l’ambiance de Prague, chez Alan, pour ceux qui y étaient). Je suis partie avec des amis « Peace Corps ». C’est une organisation gouvernementale qui fait partir des jeunes à l’autre bout du monde, pour deux ans, dans l’associatif. De chouettes moments !

rizi_res

De retour à Antalaha, je prends difficilement conscience que je m’en vais dans deux semaines. Mon tuteur a accepté de me donner une semaine de vacances pour visiter le centre du pays et les hauts plateaux avant de retourner en France. Départ pour Tana prévu le 17 mars. Je mise tout sur les billets de dernière minute à –50%, alors pourvu qu’il reste de la place pour moi. Je vous tiendrai au courant d’ici là !

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19 février 2012

Journées des écoles

C'est qui qui s'est gentiment fait pondre des oeufs sous le pied par une bêbête crado? C'est bibi!!Je n’ai pas encore eu la Turista, il fallait bien qu’il m’arrive quelque chose à un moment donné…

 groupe_d_enfants

Sinon concernant mon projet, ça se termine. Ces trois derniers jours ont été consacrés aux journées des écoles. Il s’agit de trois jours banalisés dans toutes les écoles publiques malgaches, et consacrés à l’entretien et au nettoyage de la structure scolaire en lien avec l’environnement.

Au programme donc : Grand nettoyage de toutes les salles de classes, et de toute la cours. Certains élèves taillent la pelouse au coupe-coupe, balayent, rassemblent les déchets pendant que d’autres bêchent la terre… Les élèves ont aussi fait un petit spectacle avec danses et chansons. Vraiment sympa (vidéo à l’appuie) !!

Comme je vous l’avais raconté (je crois), les institutrices volontaires reçoivent une formation à l’environnement et à la botanique le samedi. Au cours de cette formation on a décidé l’aménagement de l’espace vert de l’école.

Il y a 90 grantas à planter, plus un certains nombres de plantes médicinales le long de la clôture. Les élèves se mettent par groupe de trois, et l’un pose le plant et complète avec du terreau, l’autre apporte des petites herbes pour poser tout autour et maintenir l’humidité, et le dernier entour le petit arbuste de bâtons pour le protéger. Leurs noms sont notés sur un cahier avec le numéro de leur arbre. Ils en sont « responsables ». Avec d’autres élèves on récupère tous les petits sachets vides qui contenaient les grantas avant qu’ils ne soient plantés, on les remplie de terre et on met en marche une pépinière avec les boutures récupérées par-ci par-là.

Un moment de partage vraiment chouette malgré la barrière de la langue… Chacun s’est pris au jeu et a mis la main à la pâte. Je suis vraiment contente du résultat, même si le visuel n’est pas encore là. Il faudra encore attendre un peu que ça pousse ! Espérons que ce soit entretenu par la suite.  Quoi qu’il en soit, comme je l’ai dit tout le monde a participé, et s’en est amusé. Je pense qu’il en restera quelque chose quoi qu’il arrive. Et puis je suis enfin passée du statut de « Mâdame » à celui de « Melissa » auprès des enfants, et même si je ne travaille pas spécialement auprès d’eux, ça me fait plaisir.

 

Du coup, le côté pratique de mon stage touche à sa fin. Il ne reste que le portail à installer, et le panneau TUH à peindre. Désormais ce sera donc plus de l’administratif, et de la paperasse.

[nouvelles photos dans l'album EPP Ambondrona]

9 février 2012

tours et détours en brousse

Samedi je suis partie en mission exploratoire pour 3 jours à Ambodivoangy. Les habitants du village, et surtout des personnes originaires de ce village mais qui n’y vivent plus ont fait appel à nous. Leur village compte déjà une salle de classe, et ils voudraient en construire une deuxième.
Départ initialement prévu à 7h30, finalement ce sera 9h… A l’heure malgache ! On s’entasse donc à 16 dans une 505 familiale prévue pour 8, le chauffeur met le contact en trifouillant les fils, le part brise est éclaté, la banquette sur laquelle on est assis est à peine fixée… Normal ! Alors en route ! Il fait horriblement chaud, et je crois bien que mon voisin de gauche a oublié de mettre du déo depuis quelques jours. Point positif du voyage : le paysage fait rêver. (voir album photo Ambodivoangy)
On nous avait dit 1h30 de route puis 20/30 min de marche. La direction nous a lâchés, finalement ce sera 2h de taxi et 1h30 de marche en plein cagnard. Il doit faire 35°C, le taux d’humidité avoisine les 90%. C’est du bonheur ! Il est 12h30, on arrive enfin ! Ouf ! Dodo !
Visite du village, de l’école, rencontre avec la population, et puis je vous passe les détails des discussions concernant le projet de l’école.
Le lendemain, au programme : pêche aux écrevisses en pirogue. C’était vraiment génial ! Le cadre est magnifique. Du bonheur ! La pêche a été maigre par contre : Les gars du village nous ont devancés ! Ils avaient posé des filets tôt ce matin, et ils ont tout ramassé. Tant pis, on se rattrape sur la cueillette de macambas. A la tombée de la nuit, les doyens nous ont organisé un pot. Un mélange de bienvenue, de merci, et d’au revoir. On trinque au rhum bas de gamme local. Verdict : de l’alcool à brûler. Et au betsa betsa, un alcool maison à base de canne à sucre fermentée. Pas terrible non plus, encore pire que l’Harrack qu’on avait rapporté du sri lanka ! Mais là-dessus, on nous avait prévenues, c’est nous qui avons insisté pour y gouter. Un petit concert s’organise devant notre case : les enfants dansent, les plus grands jouent de la guitare et font des percussions, les jeunes filles chantent… Sympa !
Dernier jour, visite de l’école, distribution de petits bonbons aux enfants du village pour remercier de l’accueil, et puis let’s go.
On a eu plus de chance sur le taxi au retour. On a réussi a avoir les deux places à l’avant d’une 4L. Pas de soucis technique (ou presque ! sinon ce ne serait pas drôle…)

bac avec le taxi brousse

Une journée pour récupérer à la maison, et puis c’est reparti pour Cap-Est. C’est la pointe la plus à l’Est de Madagascar. Maryvonne est sur un projet de maternité au village d’Ambodirafia, là-bas. On a seulement 2 jours devant nous, trajet compris, alors il va falloir faire vite ! A priori, il faut compter 3h30-4h de trajet. Gare routière Sud : deux taxis brousse. Les deux semblent potables, et dans les deux cas, les deux places à l’avant sont déjà réservées. On choisit celui qui part en premier (grave erreur !!). On s’entasse donc à plus de 20 dedans, une troisième rangée s’improvise à nos pieds, au milieu, sur les sacs de riz. J’ai 40cm² pour moi. Je m’improvise contorsionniste et case une jambe sous mon menton et j’arrive à déplier un tout petit peu l’autre et à la caser sous les fesses du gars de devant. Ce n’est pas le moment d’être claustrophobe ! En route, c’est parti ! On fait du 20km/h sur la piste à moitié en sable, à moitié en terre rouge. J’ai les fesses écrasées contre la planche qui me sert de siège, et le dos qui cogne contre la barre de fer qui me sert de dossier. On s’arrête tous les 2km pour jeter de l’eau sous le capot pour refroidir le moteur, et on continue de charger. On crève deux fois. Ca fait presque 6 heures qu’on roule, et on n’est toujours pas arrivées. Personne n’est capable de nous dire combien de temps ou de km il nous reste. J’ai l’impression que ça ne va jamais se terminer… Celui qui est assis sur mon pied n’en fini pas de crier je ne sais quoi en malgache pour amuser la galerie, tandis que mon voisin de gauche vient d’allumer sa radio, et règle le volume à fond. On arrive enfin au bac. On traverse le fleuve en pirogue pour aller manger au petit restau en face. Le taxi nous suivra 1 heure après… 7h30 après être partis (contre les 4h annoncées) on arrive enfin à destination. C’est le milieu de l’après-midi. On a tout juste le temps de se baigner, de rencontrer Henriette, la matrone qui accouche les femmes du village que la nuit tombe déjà. Notre hôte Justin nous a préparé un bon poulet pour nous requinquer, parce que demain matin, on repart ! Il n’y a pas d’électricité ici, et puis le voyage nous a épuisées. On s’est endormies avant 20h.
Réveil à 5h30 par le coq le lendemain matin. Justin est allé nous chercher du pain, et le thé tout chaud nous attend. Un dernier détour par la plage, et nous remontons dans un taxi. Justin a réussi à nous négocier les places de devant. Alléluia ! Aucun problème sur le retour, nous arrivons à Antalaha avant 11h.

 

31 janvier 2012

Un mois à Madagascar c’est : - 30°C au quotidien

Un mois à Madagascar c’est :
- 30°C au quotidien et un taux d’humidité super élevé,
- un spray anti-moustique de vidé,
- environ 300 piqûres de moustiques,
- une dizaine d’expressions malgaches à mon actif,
- « Latitude zéro » de terminé depuis un moment,
- 369 photos,
- une soixantaine de douches froides au seau,
- de l’électricité un soir sur deux,
- 3 ou 4 baignades dans l’océan par semaine,
- un certain nombre de déceptions consolées par un certain nombre de petits plaisirs,
- des nouvelles de vous de temps en temps qui me font plaisir,
- une bonne vingtaine de 4L différentes empruntées,
- 23 coquillages ramassés sur la plage,
- 2 lessives à la main par semaine,
- 45 litres d’eau filtrée avalés,
- 20 kg de riz à moi toute seule,
- une centaine de mangues du jardin ingurgitées,
- sûrement 1 ou 2 kg de gagnés,
- beaucoup de belles rencontres,
- …

Sans titre2

Mais Madagascar sinon c’est :
- un gouvernement issu d’un coup d’état, donc super fragile,
- un pays où tout marche à la corruption,
- des policiers qui semblent toujours pratiquer la torture pendant les interrogatoires,
- un salaire mensuel moyen : 30/40€,
- une espérance de vie qui avoisine les 60 ans,
- des hôpitaux crasseux, sans cuisine, sans pharmacie, où il ne fait pas bon être malade,
- des assurances santé qui ne remboursent pas,
- un taux d’alphabétisation de moins de 70%,
- des conditions d’enseignement assez déplorables,
- un tourisme sexuel en pleine croissance,

MAIS UN TRES BEAU PAYS MALGRES TOUT ! Pourvu que les choses évoluent un jour…

 

26 janvier 2012

Hier je suis allée visiter une autre école

Hier je suis allée visiter une autre école d’Antalaha. C’est exactement la même problématique qu’Ambodrona, à l’école où je travaille. Il y a 600 élèves et seulement 8 salles de classes (à Ambodrona seulement 6 salles de classes !). Je vous laisse imaginer la surcharge des classes… En fait ici la plupart des écoles publiques sont construites grâce à des bailleurs internationaux, toujours sur le même modèle. Les deux principaux sont FID et CREZED, et on voit la différence… FID construit de bons bâtiments, robustes, anticyclonique et donc adaptés au climat, alors que CREZED construit des bâtiments en dure mais pas vraiment adapté au climat. Alors au bout de quelques années on est obligé d’intervenir dessus pour les rénover, toujours aux mêmes endroits à cause du climat et de la qualité des matériaux qu’ils ont choisis au départ. Il faut changer les menuiseries et la toiture. Et des fois même le plafond quand ça a vraiment pris l’eau… Tout ça pour dire que l’action que nous menons ici à Ambodrona est loin d’être un cas isolé et que si Trait d’Union Humanitaire le souhaite, ils ont encore du boulot !!

 Concernant notre action à Ambodrona, c’est la fin du projet, et donc financièrement c’est la fin aussi alors il faut tout calculer. Initialement nous devions encore clôturer l’école, dispenser une formation à l’environnement à quelques institutrices et créer une sorte de jardin pédagogique avec les élèves. Mais faute de moyen j’ai du annoncer à l’école que nous ne pourrions pas clôturer cette année, et qu’il faudrait attendre l’an prochain. Il n’y a pas vraiment eu de réaction face à cette annonce juste des : « Ha ? » Et puis en début de semaine quand je suis arrivée à l’école, une institutrice m’a fait faire le tour des classes : Ils avaient entassé plein de bois au fond. Elle m’a dit : « Vous n’avez pas les moyens pour acheter du bois, nous non plus. Par contre on a demandé à tous les élèves de rapporter un ou deux morceau de bois, et à nous tous on va y arriver ! » C’est pas grand-chose, mais ça m’a vraiment fait super plaisir. Ca prouve qu’ils n’attendent pas juste que nous fassions les choses, même si c’est parfois l’impression que j’ai pu avoir. A nous tous on va y arriver ! Cet échange c’est vraiment super. Ca veut dire qu’ils sont impliqués dans le projet, et qu’on n’est pas seulement là pour apporter nos euros, mais qu’il y a un peu de reconnaissance et de partage des tâches. Ca veut aussi dire qu’on ne sert pas complètement à rien. Bref ! Petit moment de bonheur grâce à cette maîtresse ! Je suis reboostée !

levée de drapeau

 [levé de drapeau et hymne nationale le lundi matin à l’école]

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23 janvier 2012

Sainte thérèse

J’ai été un peu malade ce weekend. Mon estomac n’a pas du supporté le rythme que je lui imposais : une dizaine de mangue par jour. J’ai diminué un peu la dose, et ça a l’air d’aller mieux.

Dimanche, c’était pique nique en brousse et en famille ! Mon voisin s’appelle Christian Grosset ! Normal. C’est un malgache dont le père était français, alors qui sait, peut-être qu’on a de la famille en commun ? Bref ! On est allé pique niquer à sainte Thérèse. Le paysage était juste magnifique, tout vert, tout vallonné, avec des petits étangs… Ca fait rêver !

 

st thérèse1

st thérèse2

En fait je ne crois pas que je vous l’ai dit, mais la côte Est, là où je me trouve, c’est la côte de la vanille. Ca demande beaucoup de travail et d’entretien quotidien, mais ça rapporte aussi énormément, alors depuis quelques temps, tout le monde s’est lancé dans la production de vanille. Du coup ça lui a fait perdre de la valeur mais surtout ça fait que presque plus personne ne se lance dans la production d’autre chose en grande quantité, alors au niveau de la biodiversité c’est pas top, et puis en plus ils sont obligés d’importer tout depuis d’autres régions pour se nourrir, alors ça coûte plus cher. Christian et Swan, sur leur terrain à sainte Thérèse on choisit de cultiver du cacao, du manioc, du basilic, des bananes, des corrosols, des papayes, des breds mafana,  et plein d’autres trucs… C’est un beau pari !

 

PS : à ceux qui me demande de mettre plus de photos, en voilà ! et puis il y a aussi les albums dans la marge à gauche...

19 janvier 2012

Aujourd’hui cuisine ! Au menu Mofo Ravina avec

Aujourd’hui cuisine ! Au menu Mofo Ravina avec Luisette.

 Le principe c’est de piler du riz jusqu’à obtenir une farine, et y ajouter plein de bananes avancées. On pile encore pour ne pas qu’il y ait de grumeaux, et ensuite on répartit sur des feuilles de Longoza qu’on plie bien pour envelopper la préparation. On met dans une marmite qu’on remplie d’eau. On fait bouillir, et quand il n’y a plus d’eau, c’est cuit !Plus qu’à laisser refroidir… C’est super bon !

  cuisine

A part ça, le projet avance. L’électricité est installée dans les deux classes, mais ça aura été sans conviction parce que je n’en voie pas l’intérêt.

(Evidemment l’électricité ce n’est pas pour y brancher des ordinateurs, mais c’est seulement pour avoir de la lumière) Les enfants terminent l’école à 16h, et le soleil se couche au plus tôt à 17h, mais c’est en plein hiver vers juillet août, alors que les enfants sont en grandes vacances, sinon c’est 18-19h. Et puis il y avait déjà des lampes dans l’autre bâtiment mais les ampoules qui ne fonctionnaient plus n’ont jamais été changée, alors j’imagine bien que ce sera pareil dans ce bâtiment : s’il y a une panne personne ne fera rien pour réparer. Du coup je considère qu’ils n’en ont pas réellement besoin. D’autant plus que qui dit électricité dit facture ! Ca veut dire que derrière il faudra payer, et je pense vraiment que l’électricité est loin d’être leur priorité en terme de budget. Mais bon… L’association s’était engagée à le faire, moi, j’exécute.

Ce weekend on attaque la peinture de finition, et puis ensuite ce sera le jardin pédagogique, et ça, ça devrait être chouette ! Cette semaine j’ai eu pas mal de boulot, et ça c’est chouette ! Je suis dans le vif du sujet !! Ca engendre pas mal de désillusions mais bon, c’est le jeu !

13 janvier 2012

[12/01/2012]

Mora mora signifie doucement et sans se presser. C’est un peu le rythme de la vie ici.

La journée commence vers 6h30, et il faut en profiter car à partir de 11h30, il fait si chaud que tout s’arrête. Les magasins ferment, et il devient presque impossible d’avoir un rendez-vous avec qui que ce soit… A partir de 14h30 la vie reprend doucement son cours jusque 17h.

Pour occuper mes 3 heures de pauses de midi, j’ai trouvé la solution ! Je vais faire trempette dans l’eau presque trop chaude de l’océan indien, à 3 minutes à pied de ma nouvelle maison. Que demande le peuple ?

Et puis il y a aussi tous ces petits plaisirs simples comme boire quasi essentiellement  de l’eau de coco, se nourrir de fruits à gogo (mangues, bananes, papaye, ananas, corossols…) Je crois que j’aurais pu tomber plus mal !

Le seul problème, c’est les moustiques ! Je me fais bouffer de partout. Alors le soir c’est pantalon, chaussettes, pull, et si ça continue j’achète une cagoule !!

[photo: plage d'Antalaha]

plage

9 janvier 2012

[07/01/2012]

Après moult visites d’appartement et chambres non meublées, sans cuisine, isolées, pas sécurisés, j’ai trouvé ! Alléluia ! Je vais vivre dans une maison en bois traditionnelle (plus fraiche que celles en béton et beaucoup plus jolies), dans le centre, sur la route de l’école. J’habiterai avec une famille malgache.  J’avais un peu peur de trouver les soirées longues en habitant toute seule. Ici ce devrait être parfait, et puis c’est sécurisé.

Concernant l’école, les gouttières ont été remplacées et je suis maintenant à la recherche d’un électricien. Le problème, c’est que tout le monde se dit électricien si tu cherche un électricien, mais si le lendemain tu recherche un plombier, alors la même personne va venir se présenter comme étant un plombier… Ils veulent travailler, là-dessus pas de doute, mais difficile de trouver de vrais professionnels.

Roland est reparti ce matin pour Tana, avant de rejoindre la France. Ca y est je suis seule Vazaha (c’est comme ça qu’on appelle les blancs). Quoi que non je ne suis pas la seule il y a aussi beaucoup d’hommes, pas tout jeunes, qui viennent ici chercher un peu d’affection. Mais Antalaha n’est pas très touristique à priori.

chambre

9 janvier 2012

[01/12/2012]

[01/12/2012]

Ce matin, c’est sans trop de regret que je quitte Tana. Il parait que c’est la ville la plus polluée du monde avec Mexico. Les vitres de la 4L qui me conduit à l’aéroport sont grandes ouvertes et font office de clim. J’en profite pour m’enivrer du parfum des gaz d’échappement, et des eaux usées… Hum ! 

En début d’après-midi, après avoir enchainé les taxis ville (tous des 4L ! je crois que tu t’y plairait François !)  et taxis brousse j’arrive enfin à Antalaha. L’air est chaud et humide. Il doit faire près de 30°. Je suis accueilli par Roland (mon tuteur de stage) et des voisins Clément et Suzanne, très sympa

.

Dès le lendemain nous rentrons dans le vif du sujet : Visite de l’école d’Ambondrona (quartier Nord d’Antalaha), rencontre des différents partenaires… Quand Roland est arrivé, le toit vivait ses derniers jours, les menuiseries étaient pourries et les murs dégueus. Désormais, ça c’est réglé. Il me reste à changer les gouttières, à installer l’électricité dans le bâtiment, redonner une dernière couche de peinture partout, former les maitresses pour l’aménagement paysager, et clôturer l’école.

Pour le moment je loge chez Roland, mais samedi il s’en va et je vais devoir trouver mon propre logement. J’espère ne pas récupérer le sien car il coûte trop cher, plus de 200€ par mois. C’est le même prix qu’un mois à l’hôtel, avant négociation, et quasiment le même prix qu’un appart en France  avec la Caf… !

[photo: école Ambondrona à Antalaha]

ambondrona1

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